Bal Clandestin

création 2024 pour 7 danseurs et 2 musiciens Live

création 2024 Voir le calendrier

Avec sept danseurs et deux musiciens, la Compagnie Chatha ouvre le bal de tous les possibles.

« Dans une société libérale, où il semble possible de devenir qui l'on veut, d'appartenir à de multiples communautés d'intérêts, est-il possible d'être simplement ce que l'on est ? » Telle est la question que posent Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek dans Bal Clandestin.

Les chorégraphes convoquent sept danseurs et deux musiciens pour construire un nouveau monde. Ils choisissent la clandestinité qui permet à chacun de se libérer de ses préjugés, ou de ses prérequis, de se réinventer, de traverser le film de sa vie, en assumant l’intime pour se fondre dans le collectif. Un univers de tous les possibles où règne l’anonymat, à l’heure où tout fait événement, via les réseaux, dans un tourbillon sans fin. Un espace où vivre ensemble des expériences inédites, entre « l’avant » et « l’after » comme dans une rave party instantanée. Bal clandestin révèle notre besoin vital de festivités, de soirées improvisées, d’un souffle de liberté.

Propos recueillis par Agnès Izrine

dans le cadre de la brochure de saison 24-25 de l'Espace Des Arts

 

 

Aïcha M'Barek & Hafiz Dhaou :

"Notre volonté dans ce nouveau projet est de partir de l’individu, du corps dansé, dans sa diversité mais surtout dans son histoire, pour créer les conditions de sa libération dans un mouvement collectif. Dans une société libérale, où il semble possible de devenir qui l’on veut, d’appartenir à de multiples communautés d’intérêts, est-il possible d’être simplement ce que l’on est ?  Nous avions envie d’évoquer la censure, mais en particulier l’auto- censure, celle que l’on s’impose en raison des injonctions. La plus intime, qui n’en est pas moins politique. Et de la traiter par son contraire. Nous avions envie de faire l’apologie de la clandestinité vécue par chacun d’entre nous à un moment de sa vie et qui emprisonne le mouvement : pourquoi est-ce que je ne me sens pas ou plus légitime ni autorisé à être là ? Pourquoi est-ce que je ne me sens plus autorisé à appartenir à ce corps ?  Notre aspiration est de donner au plus grand nombre la possibilité de raconter par le corps et la musique sa propre histoire, sa propre danse pour la donner à l’autre dans un espace que seul permet le Bal clandestin. Autrement dit pour nous, une convocation de l’ailleurs de chacun qui se transmet à l’autre, aux autres. Un parcours dans lequel chacun peut projeter sa propre histoire.  De ce rassemblement, de cette mise en commun de tous nos récits, qu’allons-nous faire émerger ? Les conditions pour libérer les corps en face de nous : le corps danseur quel qu’il soit mais aussi le corps spectateur en assumant la minorité pour écrire un futur commun.

distribution

Conception mise en scène et chorégraphie  
Aïcha M’Barek & Hafiz Dhaou

avec
Stéphanie Pignon , Johanna Mandonnet , Sakiko Oishi, Fabio Dolce, Bastien Roux, Aristide Desfrères, Hafiz Dhaou .  

Lumières
Xavier Lazarini

Univers sonore Hafiz DHAOU

Composition et musique live
Haythem Achour Alias OGRA et Mehdi Ahmadi Alias Cali Kula

Régie Sonore
Christophe Zurfluh

Costumes
Aïcha M’barek

Durée 1h30

production / coproduction

Co Production
Espace des Arts | Scène nationale Chalon-sur-Saône, Maison de la Danse - Pôle Européen de création- CCN Viadanse de Belfort Dir Héla Fattoumi  & Eric Lamoureux  dans le cadre du dispositif l'accueil studio -Studio Chatha Lyon 8e

dispositif scénique en Bi-Frontal

 

Bal Clandestin photo : Blandine Soulage ouvrir le diaporama